L'art roman
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La sculpture romane
Le secret de la sculpture romane réside dans sa curiosité infinie et son audience universelle.
. Moine Martin travailla au tombeau de Saint Lazare à Autun ( 1080 )
. Moine Guimamard travailla à la tombe de Saint Front ( 1077 )
L’art était considéré comme un moyen d’enseignement des illettrés.
Les bénédictins favorisent la construction des abbayes Sainte Foy de Conques, Saint Sernin à Toulouse , Saint Pierre de Moissac, Sainte Madeleine de Vézelay ….
Cluny protégeant les pèlerins contre les turcs .
Chez l’artiste le souci premier est l’enseignement, le décoratif et le narratif.
Il allonge, tort, courbe les figures. On croirait assister à une danse sacré à un immense ballet hiératique.
La volonté expressive domine.
Elle règne sur une nature utilisée par des fins d’apologie.
C’est ce qui explique que le visage est la partie expressive la plus travaillée et la primauté du bas relief.
Il fait corps avec le monument et son absence d’épaisseur le transforme en tableau sculpté , supportant les graphismes les plus hardis
. Le cadre Momim
Elle a pour mission de souligner les grandes lignes de l’édifice, d’y donner un peu de vie.
Aux points les plus parlants, elle s’accroche, elle s’étale.
La main du sculpteur est animée par l’esprit ce qui permet à la sculpture d’être encore plus vivante
. Les chapiteaux
Ils accueillent les audaces d’avenir et les erreurs sans lendemain .
Dans ce monde végétal, poussent des têtes aux yeux énormes , des corps courbés
. Les tympans
La composition s’épanouit en demi lune que prolonge et auréole le flux délicatement ourlé des archivoltes.
Le sujet privilégié est le christ en majesté de la seconde venue à la fin des temps
. Les piédroits
Les statues romanes qui meublent les piédroits ne subsistent pas aux supports. Elles s’ornent de leurs souffrances et aspirent à une vie indépendante.
Le mouvement passionné de la statuaire romane semble la permanente révolte d’un captif enchaîné à un mur